Les 7 défis à relever pour réussir en économie circulaire

Les 7 défis à relever pour réussir en économie circulaire

March 8, 2023
December 20, 2024
IC

The circular economy consists of producing goods and services in a sustainable way by limiting the consumption and waste of resources as well as the production of waste from manufacturing. This model valorize the waste and residues generated.

However, the food processing sector is probably one of the most difficult industries to integrate the circular economy model, mainly due to numerous Quebec and Canadian quality assurance standards.

1st challenge: Recovered food must be kept in the quality assurance chain

At food producers or processors, the residues most often fall on the ground or in containers that are not sanitized. This is where the problem lies. From that point on, these organic materials can no longer be used for human consumption.

2nd challenge: Recovered food must remain traceable

The first problem is to ignore the quantity of inputs, and the second is that the quality of the organic materials will deteriorate over time.

"Originally, it is a question of public health: we cannot let anyone manufacture processed food without knowing the origin of its raw materials, confirms Cristian Salazar, guest consultant at Inno-centre."

3e défi: Il ne faut pas s’attendre à trouver des matières premières gratuites

Le modèle d’économie circulaire cherche à être rentable. Si on veut durablement changer le monde, l'activité doit être rentable, tant pour les fabricants de produits faits à base de matière valorisée que pour les entreprises qui vendent leurs déchets et résidus pour valorisation. Tout est dans la négociation et le meilleur intérêt de chacune des parties.

4e défi : Sécuriser l'approvisionnement

Dans l’industrie agroalimentaire traditionnelle, quand on crée un nouveau produit, un des grands défis c’est d'être capable de sécuriser la matière première nécessaire à sa production. Pour ce faire, il faut planifier des approvisionnements en assez grande quantité, de qualité égale et avec le même numéro de lot. Tandis qu'en économie circulaire, on a un peu plus de flexibilité. On peut se permettre d'évaluer et d'estimer la disponibilité des matière selon la période de l'année et de s'approvisionner en conséquence, de préparer et de stocker les intrants, souvent grâce à la congélation !

L’autre élément à ne jamais oublier, c’est la durée de vie des matières premières rejetées avec lesquelles on s’approvisionne.

5e défi : Accepter de produire un produit changeant

En général, dans l'agroalimentaire, on cherche à travailler avec un produit dont le goût et la texture sont constants. Mais quand on travaille avec des matières rejetées ou des résidus, ce n’est tout simplement pas possible.

Les consommateurs cherchent des produits de plus en plus naturels, de moins en moins transformés, et surtout, avec moins d’agents de conservation. Il faut continuer d’éduquer les consommateurs et leur montrer que les variations de goûts sont normales et agréables.

6e défi: Le temps de préparation des matières premières

Quand, par exemple, dans l’industrie de la transformation alimentaire on s’approvisionne en fraises, elles sont généralement congelées en grandes quantités et déjà équeutées. En économie circulaire, on récupère plutôt des barquettes destinées aux consommateurs, puis on sort les fraises des barquettes, que l'on dépose au recyclage, avant de les trier, de les laver, puis de les équeuter. Nécessairement, le coût de main-d’œuvre est différent.

7e défi : Valoriser ses propres déchets et résidus de production

La solution pour réduire les pertes évoquées ci-dessus ? Séparer les matières et les revendre.

« La meilleure façon de gérer les déchets en économie circulaire, c'est de voir quels sont les acheteurs intéressés par nos déchets et résidus. Il s'agit de ne pas se limiter à quelques entreprises. Dans les prochains mois, Éco Entreprise Québec sera un organisme de gestion désigné (OGD) important, car plusieurs des gestionnaires de centre de tri auront de l'intérêts dans ces produits. Par ailleurs, Cascades et Kruger, pour ne nommer que ceux-là, ont également de l'intérêt dans nombre des matériaux à potentiel de valorisation. C'est pourquoi il importe d'élargir sa prospection aux centres de tri ainsi qu'à d'autres entreprises ayant de l'intérêt dans l'achat, par exemple, de carton, de papier et d'autres résidus ayant de la valeur. »

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